L’affaire Snowden a révélé au monde entier l’utilisation massive de nos données informatiques au travers de programmes de surveillance globalisés1.
De façon tout aussi brutale, le confinement a fait vivre à chacun le poids de privations de liberté imposées en raison d’un évènement sanitaire mondial.
Si, selon un principe éthique fondamental qui veut que “les technologies doivent être au service de la personne et de la société” plutôt qu’“asservies par les géants technologiques”2, la confiance aveugle dans la technologie comporte des risques déterminants.
En effet, l’utilisation sauvage et sans moyen de contrôle effectif de ces nouveaux outils statistiques pourrait conduire à légitimer des systèmes anti-démocratiques et réducteurs de libertés.